Un mois à l’Arche

Durant le mois d’experiment de pauvreté, certains d’entre nous sommes aller vivre dans une communauté de l’Arche, voici un petit aperçu de notre expérience avec Tristan et Raphaël.

Où, quand et combien de temps ?

L'Arche à Brest

L’Arche à Brest

Nous avons été envoyés à l’Arche. Nous y avons passé 4 semaines durant le mois de Janvier.
Raphaël: “L’Arche en pays toulousain”, c’est son nom, est toute récente, elle a 2 ans et est, pour l’instant, l’Arche la plus jeune en France.
Tristan: J’ai affronté les “tempêtes” à l’Arche de Brest dite au carmel, où vivaient avant des carmélites.

Qu’avez vous fait ?

Nous étions essentiellement sur un foyer nous participions à leur vie. Les levers, les repas, les jeux, les couchers, etc…

Raphaël: Dans la journée, je participais aux ateliers occupationnels (ATO), [pour les personnes handicapées les moins valides] Ils pouvaient être: la création de bijoux, de cartes, … entièrement faits à la main, qu’ils vendaient ! Tristan: Autant dire: beaucoup de belles choses! A Brest, ils les vendent au marché de Noël!

Vos impressions durant ce mois ?

Raphaël: Au début, ça a été un peu difficile car je n’avais jamais vraiment été confronté au monde du handicap. Mais, c’est en vivant avec eux, que je me suis rendu compte qu’ils étaient tous différents, bien sûr physiquement, mais surtout intérieurement avec leurs caractères, leurs personnalités, leurs défauts et qualités, en gros, ils ont changés le regard que je portais sur eux…

Tristan: Des sourires, de beaux moments, des coups de gueule, du partage, de la joie à l’état pur !

Ton passage sur l’Arche, en trois mots ? Que retiens-tu ?

Raphaël: Merci beaucoup !
Tristan: 50 ans de l’Arche !!

L’Arche est née en 1964 d’une rencontre entre Jean Vannier et deux hommes handicapés mentaux : Raphaël Seux et Philippe Simi. Le projet de L’Arche invite chacun à lier son histoire à celles des personnes ayant un handicap, à prendre place à leur côté dans notre société. Dès sa fondation, une communauté de L’Arche comprend trois dimensions distinctes mais inséparables : la dimension communautaire, la dimension professionnelle et la dimension spirituelle. Ces trois dimensions se vivent simultanément dans l’ensemble du fonctionnement et des activités de la communauté.

Un mois à la maison Bernadette dans une cité de Marseille

Voulez-vous me faire la grâce de venir ici?

La Maison Bernadette à Marseille

La Maison Bernadette à Marseille

Il est difficile de trouver les mots justes pour parler de la maison Bernadette. En plein coeur de la cité des lauriers, dans les quartiers nord de Marseille, cette maison est folie pour l’homme et sa-gesse pour Dieu ! Ecole du service, école de fraternité au sens le plus large, école de l’humilité, école de l’abandon entre les mains du Père, la maison Berna-dette est avant tout une claque pour quiconque tente l’aventure. En me rendant à Marseille, je pensais me donner ; j’ai avant tout appris à tendre les mains pour recevoir chaque jour les grâces que le Seigneur fait pleuvoir dans cette maison. Ceux que ce monde appelle les pauvres, les petits, possèdent des richesses insoupçonnées, c’est une source qui fait prendre conscience à qui-conque ouvre les yeux qui est réellement le pauvre et le petit… Le soutient scolaire avec les enfants de la cité, la vie de paroisse de banlieue, la rencontre des sans-domicile, les visites dans les familles, la vie fraternelle avec les membres de la maison sont autant d’occasions qui m’ont été données de rencontrer le Christ, d’approfondir ce qu’était pour moi le prochain, et de comprendre à quel point la rencontre du frère me fait grandir dans ma foi. La vie spirituelle est le fonde-ment de la maison et fait d’elle un lieu de paix où quiconque passe, se sait aimer. C’est d’ail-leurs l’une des premières choses qui m’a été dite en arrivant à la maison : « toute l’énergie que l’on donne ici, on la puise dans la prière et surtout dans l’Eucharistie ». Et de fait, la liturgie des heures, la Messe, l’adoration et le chapelet quotidien qui rythment la vie de la maison, sont indiscutablement le carburant des coeurs.
Vivre le mois dans ce cadre, m’a permis de toucher, un peu, la réalité sociale, humaine et religieuse d’un « monde » dont j’ignorais tout et quelle joie ! Sortir de soi pour aller à la rencontre du frère, s’enrichir de nos différences, accueillir son histoire comme un cadeau qui m’invite parfois à la joie parfois à la compassion, accepter que ce que nous faisons n’est qu’une goutte d’eau mais tout faire pour que cette goutte ne manque jamais, toutes ces choses m’ont permis de contempler la beauté de l’Eglise en mission.

Pierre de Sorbay

La journée des familles à la Maison Charles de Foucauld.

La maison Charles de Foucauld prête à accueillir nos familles.

La maison Charles de Foucauld prête à accueillir nos familles.

Bien qu’un peu retiré du monde, le foucaldien ne dédaigne pas pour autant sa famille. Cinq fois dans l’année, à des dates bien précises, il peut rentrer chez elle pour un court séjour. Ce retour est notamment l’occasion de partager à sa famille la vie à la Maison Charles de Foucauld.

            Mais quoi de mieux que de venir sur place pour découvrir ce qui fait notre quotidien ? Conformément à la petite tradition de la maison, nous avons convié nos familles à Saint Pern un samedi d’automne.

             Ce 30 novembre, peu avant 11h, les petites sœurs des pauvres virent débarquer une quarantaine de personnes, proches des foucaldiens, sur le parking de la chapelle du noviciat. Nous débutâmes cette rencontre par la messe de la Saint André, à laquelle se joignirent les petites sœurs des pauvres. Grand moment pour notre petite communauté ! En effet, nous nous sommes retrouvés sous les micros des chantres des petites sœurs des pauvres. Et quelle pression ! Elles mettent la barre si haute à chacun de leur office que nous n’avons pas pris cette animation liturgique à la légère. Mais, que les lecteurs de cet article se rassurent, nous avons été à la hauteur de la mission confiée. Voix, trompette, violoncelle et orgue, se sont accordés pour offrir une belle musique liturgique. Préparé avec soin depuis plusieurs semaines, l’hymne de la Maison, chanté à trois voix en action de grâce, fut un grand moment de recueillement durant cette Messe. Nous profitons d’ailleurs de cet article pour remercier notre professeur de chant, Anne-Laure, et notre supérieur pour leurs efforts qui nous ont permis de soigner la beauté de nos chants.

            La journée s’est poursuivie, dans une grande salle du noviciat, par le déjeuner. Deux grandes tablées et un magnifique buffet nous attendaient. Ce fut l’occasion d’un échange convivial vivement apprécié, entre les familles et avec les prêtres de la maison. Familles et foucaldiens furent impressionnés par le soin apporté à la décoration de table ainsi que la présentation des différents plats. Encore une fois, les petites sœurs des pauvres nous ont vraiment gâtés. Qu’elles en soient infiniment remerciées !

            Nous nous sommes ensuite tous dirigés vers la Maison Charles de Foucauld pour une visite guidée des lieux. Réparties en petits groupes, les familles ont alors pu, non seulement découvrir les lieux, mais aussi se renseigner sur notre vie communautaire, nos diverses activités, ou encore l’organisation de la maison. De la salle à manger à la salle de cours, en passant par les chambres, chaque pièce visitée permit aux foucaldiens de présenter l’année de fondation spirituelle dans ses différents aspects. Notre archevêque, nos évêques, le conseil de la maison, les petites sœurs des pauvres, peuvent être fiers de l’excellente impression qu’a laissée cette visite aux familles.

             Après les vêpres et le goûter, nous nous sommes quittés dans la joie de cette belle rencontre, et à peine fatigués, grâce à la merveilleuse hospitalité de nos chères petites sœurs. Dans un an, une nouvelle promotion pourra à nouveau partager son bonheur d’être à la Maison Charles de Foucauld à ses proches !

Une visite du Quimper et Léon.

Cathédrale de Quimper

Cathédrale de Quimper

Samedi dernier, nous sommes partis pour trois jours à la rencontre des finistériens. Nous avons été accueillis à la cathédrale de Quimper par le père Michel Mazeas. Nous avons découvert les secrets de cette bâtisse construite à partir du  XIIIème siècle. Nous avons commencé la visite par les flèches de la cathédrale jusqu’aux voûtes de celles-ci en passant par les cloches. Une fois descendus dans la nef nous avons pu découvrir une grande partie de l’histoire de l’Eglise diocésaine. Au travers des nombreux ornements des petites chapelles, il nous a été raconté l’histoire de saints, comme saint Corentin, ou des évêques de Quimper et du Léon. Le soir, nous avons chacun été accueilli par des familles quimpéroises permettant un échange sur notre expérience de la maison et bien d’autre sujets.

chapelle de Sainte Marie de Menez Hom

chapelle de Sainte Marie de Menez Hom

Le lendemain, après les laudes dans une chapelle attenante à la cathédrale, nous sommes partis pour la messe paroissiale de Cast accueilli par le père Jean-Baptiste Gless. Il nous a fait découvrir le patrimoine religieux du Porzay au travers des enclos paroissiaux, des églises et des multiples chapelles disséminées dans le paysage finistérien. Nous avons terminé la visite par la chapelle de Sainte Marie de Menez Hom qui nous a tous surpris par la beauté de ses retables. Nous avons pris le chemin de Landevennec pour aller prier les vêpres avec la communauté de moines avant de partir en direction de Brest.

La maison sur la frégate Primauget

La maison sur la frégate Primauguet

Le lundi 11 novembre, nous avons été accueillis à l’église Saint Louis au centre de Brest par le Père Alain Guellec, vicaire général. Nous avons eu un moment de partage avec les services diocésains : aumônerie d’hôpital, conseil pastoral diocésain et le service jeunesse ; cela nous permettant de mieux nous familiariser avec la vie du diocèse. Vers midi, nous avons participé à la messe avec la communauté paroissiale avant d’aller goûter les crêpes bretonnes dans une institution brestoise « La Crêperie Moderne » pour notre plus grand plaisir. L’après-midi, nous sommes allés visiter la frégate militaire « Primauguet » à l’arsenal avant de prier les vêpres à l’aumônerie militaire et de repartir pour Saint Pern.

Sur les traces de Saint Louis Marie Grignon de Montfort

En ce 1er novembre, jour de fête de tous les Saints, nous sommes allés à la découverte de notre Saint Patron Saint Louis Marie Grignon de Montfort, à Montfort sur Meu (35), en sa maison natale.

Rencontre à la maison natale de Saint Louis Marie de Monfort avec les monfortains.

Rencontre à la maison natale de Saint Louis Marie de Monfort avec les monfortains.

Nous avons été accueillis par le Père Jean-Marie, montfortain, qui s’est chargé de nous présenter les lieux et la vie du Saint prêtre. Sa maison natale fut construite sous le règne du roi Henri IV. Saint Louis Marie y est né le mardi 31 Janvier 1673 et n’y résida que 5 ans. Sa mère le fit élever par une nourrice dans un village voisin. Elle eut 18 enfants, dont 5 sont décédés en bas-âge.

De 1683 à 1693, il étudia à Rennes au collège des Jésuites. C’est là qu’il ressentit l’appel à devenir prêtre. Sur la route du séminaire chez les Sulpiciens de Paris, il donna ses vêtements aux pauvres et son cheval se rendant à la capitale à pieds, les pauvres seront dès lors sa principale préoccupation. Il fut ordonné prêtre en 1700. Après avoir été rejeté par plusieurs diocèses, il partit pour Rome demander une mission au Pape Clément XI. Il lui proposa de revenir en France avec comme mission apostolique de réveiller le sens du baptême. Il l’accomplit en Bretagne et Pays de la Loire. Il prêcha des retraites dans différentes paroisses avec une pédagogie adaptée à la population, des enseignements pour les enfants, d’autres pour les femmes et d’autres pour les hommes tout en ayant la même ligne Dieu Seul par Marie.

Il fonda notamment la congrégation des Sœurs de la Sagesse avec la bienheureuse Marie Louise de Jésus en 1702, les frères de l’instruction chrétienne St Gabriel ainsi que la Compagnie de Marie (Pères Montfortains). Il mourut en mission à St Laurent sur Sèvre (85) le 28 avril 1716 à l’âge de 43 ans. Il fut béatifié en 1888 et canonisé en 1947.

Relique de Saint Louis de Monfort et Marie dans notre chapelle.

Relique de Saint Louis de Monfort et Marie dans notre chapelle.

Les Pères Montfortains ont racheté la maison natale dans les années 1960. C’est en 2010 qu’ils y installèrent un noviciat. Actuellement, 10 jeunes (7 congolais, 2 croates et un burundais) sont formés en vue de devenir prêtre religieux. Après les présentations, nous avons partagé un goûter avec eux et nous avons pu échanger sur nos parcours de formation, nos origines. S’en est suivi les vêpres de la Toussaint avec Adoration Eucharistique. Le Père Marco, supérieur du noviciat nous a confié une relique de Saint Louis Marie pour cette année, en nous remerciant d’avoir choisi leur fondateur comme St Patron.

Nous remercions vivement nos amis montfortains pour leur accueil chaleureux et ces beaux moments de partage. Nous les retrouverons prochainement, mais sur un autre terrain, pour des matchs de foot.

L’ordination de Mgr Le Boulc’h.

Mgr Le Boulc'h

Mgr Le Boulc’h le jour de son ordination.

Nous avons vécu en communauté l’ordination épiscopale de Monseigneur Le Boulc’h ce dimanche 27 Octobre à Coutances. Il est désormais l’évêque du diocèse de Coutances et Avranches ! La « joie de l’Eglise rassemblée » pour son nouvel évêque est supérieure à la difficulté de trouver son remplaçant dans son précèdent diocèse. Cette joie a été bien ressentie depuis l’entrée jusqu’à l’envoi de cette longue et belle célébration ! Selon la vieille tradition le nouvel évêque est entré dans la cathédrale par la porte St Laud ; ce saint y avait guéri une femme aveugle.

La cathédrale de Coutances.

La cathédrale de Coutances.

Vu d’un transept, à l’entrée d’une chapelle latérale, entre deux piliers, une quinzaine d’évêques, entourés d’environ 150 prêtres dans la cathédrale bondée, ont imposé les mains à l’ordinant. Laurent Le Boulc’h a reçu successivement l’onction du Saint Chrême et tous les insignes de l’évêque : l’Evangéliaire, l’Anneau, la Mître et la Crosse. Il s’est ensuite assis sur la cathèdre. Lui qui était un « simple » prêtre au début de la messe est devenu le nouvel évêque de Coutances! Même si avec humilité, il a conclu : « J’apprendrai chaque jour à être votre évêque ! »

Notre Saint Patron: Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Saint Louis-Marie Grignion de Montfort

Après un long moment d’échanges et de débats animés pour décider quel saint serait le patron de notre promotion, nous avons fini par nous mettre d’accord pour élire Saint Louis Marie Grignion de Montfort !

Ce saint nous a tout d’abord marqués comme belle figure sacerdotale, de plus son zèle caractéristique provenant de son caractère marqué nous a bien plu. Sa grande dévotion mariale pour laquelle il est bien connu, a été un élément important ; dans bon nombre de nos parcours spirituels la sainte Vierge Marie a eu une place particulière.

Saint Louis Marie Grignion de Montfort est le patron de notre promotion car nous vivons dans des terres qu’il a surement foulées au cours de son enfance.

Saint Louis Marie Grignion de Montfort priez pour nous !

Une semaine de silence en Mayenne.

Une semaine riche !

Chapelle du Prieuré La Cotellerie

Chapelle du Prieuré La Cotellerie

            Cette semaine de retraite en silence fut pour nombre d’entre nous une découverte. Après une présentation de l’objectif de cette expérience par notre supérieur, nous voici donc partis en direction de la Mayenne et plus particulièrement Bazouger, petit village où se trouve la Cotellerie. Ce monastère est tenu par les Chanoines réguliers de la Mère du Rédempteur qui est une congrégation à forte dévotion Mariale. Nous fûmes formidablement accueillis par les Frères dans ce lieu où tout aspire à l’élévation spirituelle.

            Notre retraite fut prêché par Monseigneur James évêque de Nantes, son enseignement portait sur le fait que nous soyons tous appelés à la sainteté, ceux-ci étaient toujours construits sur un passage de la Bible qu’il nous invitait par la suite à méditer dans notre prière personnelle.

            Cette semaine silencieuse fut pour quelques-uns d’entre nous un moment certes difficile mais qui s’est révélé important pour notre vie spirituelle. Car le silence nous aura permis de trouver une paix intérieure ainsi que d’être à l’écoute du Seigneur.

Une journée à Pontmain

Notre Dame de Pontmain

Notre Dame de Pontmain

            Pour clore cette retraite nous avons été accueillis à Pontmain, lieu où l’apparition (doublement reconnue par le Diocèse Laval ainsi que par le Vatican) de la Sainte Vierge a eu lieu. Le Père Dullier lors de la visite du sanctuaire a réussi à nous faire voyager dans les siècles ; nous nous prenions presque pour l’un des habitants du village au moment de l’apparition. Ce pèlerinage mayennais nous aura aussi permis de faire connaissance avec l’Abbé Michel Guérin qui était le curé présent dans ce qui était alors le petit village de Pontmain au moment de l’apparition. L’Abbé Michel Guérin nous aura marqué par son humilité, sa simplicité, et son caractère tenace, il faut aussi savoir que son procès en béatification vient d’être ouvert cette année par le Diocèse de Laval ainsi que le Diocèse du Mans. Abbé Michel Guérin Priez pour nous !

La rentrée de la maison Charles de Foucauld.

Ça y est ! L’année est lancée pour la nouvelle promotion de la maison Charles de Foucauld.

Arrivés dans l’après midi du 20 septembre, chacun a pris ses quartiers et nous nous sommes retrouvés, après les vêpres, autour d’un fastueux repas pour commencer à faire connaissance. Dès le lendemain matin, nous sommes partis marcher le long de la Rance jusqu’à Dinard. Ce fut l’occasion de continuer à découvrir chaque frère et de lancer l’année sous le soleil breton !

Pèlerinage de rentrée sur les bords de la Rance vers Dinard.

Pèlerinage de rentrée sur les bords de la Rance vers Dinard.


Nous avons été accueillis à la maison saint François de Dinard où nous avons continué la liturgie des Heures.

Dès le lendemain nous sommes partis, après les laudes, à la cathédrale de Saint Malo pour l’Eucharistie dominicale. Après un tour des remparts de la ville, nous avons déjeuné au presbytère, où le Père Lorta, curé de la cathédrale, nous a offert un excellent repas, qui met la barre très haute pour nos prochaines visites…

L’après midi a été consacré à la découverte de Sainte Jeanne Jugan, fondatrice de la communauté des petites sœurs des pauvres qui nous accueille à Saint Pern. Après la visite de sa mansarde, nous avons découvert « Ma maison », premier centre d’accueil pour les personnes âgées et pauvres, créé par elle. Comme chaque jour, nous nous sommes retrouvés pour terminer la journée par les vêpres et les complies.

Le lundi matin sonna l’heure du départ pour une matinée de pèlerinage sous le regard de Marie. Direction ? La petite chapelle de Notre Dame de l’Épine aussi belle que discrète au milieu de la campagne bretonne. La semaine entamée sous ces magnifiques auspices, s’est poursuivie à Saint Pern où chacun a commencé à prendre ses marques dans la maison. La semaine a permis à chacun de se roder et de profiter du calme pour remettre l’année entre les mains du Seigneur.

Chapelle Notre Dame de l'Epine

Pèlerinage à Saint Briac à la Chapelle Notre Dame de l’Épine pour la rentrée.

Aussitôt revenus, aussitôt repartis, dimanche annonce le départ pour notre première retraite. Destination la Cotellerie en Mayenne pour une semaine en silence à l’écoute du Seigneur et de Mgr James qui rythmera nos journées par ses enseignements.

Les 11 nouveaux foucaldiens sont heureux de vous annoncer que l’année est lancée !